Conférence Esthétique Dimanche 14 avril 2024, 10h00 - 10h25
Quel statut d’entreprise choisir ?
Martine Berenguel - Présidente CNAIB SPA
Nadège Dekenuydt - Meilleur Ouvrier de France 2019, Vice-présidente CNAIB SPA
Quelle différence entre EI/EURL/SASU ?
Nos conseils avisés pour bien choisir.
Quel statut juridique choisir pour votre entreprise ?
Pourquoi le choix du statut juridique est-il si important ?
Quels sont les taux de cotisations qui en découlent ?
Quels en sont les avantages et les inconvénients de chaque statut ?
Statut indépendant et salarié en même temps : quelles sont les limites ?
Comment et pourquoi modifier votre statut juridique en cours d’activité ?
Quel impact aura un changement de statut juridique ?
Un focus sur l’auto-entreprenariat
Dans un contexte compliqué pour les entreprises, la profession n’a jamais eu autant de création qu’en 2023…
EIRL, SARL, SASU… ? Le choix de votre statut est très important car il a des conséquences juridiques. Il influence également le régime fiscal de l’entreprise et du dirigeant, le régime social applicable, les obligations comptables et les processus de décision au sein de l’entreprise.
Les esthéticiennes qui souhaitent créer leur entreprise se trouvent vite face à un choix crucial : quelle forme juridique choisir ? Les responsabilités, le capital social ou encore le régime fiscal qui s’y rapportent divergent fortement d’un statut à l’autre. Quels sont les avantages et/ou inconvénients majeurs ? Quel sera pour votre model économique le bon choix ? Stratégiquement, il ne faut pas faire d’erreur et regretter : plus il y a de choix possibles, plus on a de risques de ne pas avoir choisi la meilleure option. Si l’option choisie ne vous semble pas parfaite par la suite, vous pouvez être obligée de rétropédaler.
De nombreuses esthéticiennes ont opté pour le régime micro-entreprise qui est un régime fiscal ultra-simplifié. Toutefois la micro-entreprise est une entreprise individuelle qui relève du régime fiscal micro-social pour le paiement des cotisations et contributions sociales. La réalité du statut d’auto-entrepreneur, c’est 48% des auto-entreprises qui n’ont enregistré aucune recette et un chiffre d’affaires moyen de 3650 Euros par trimestre (soit un revenu mensuel, cotisations déduites, d’environ 1000 Euros). Car s’il se veut simple, avec un minimum de formalités et d’obligations administratives, il n’est sûrement pas la réponse à toutes les créations d’entreprise.
La CNAIB SPA vous propose un tour d’horizon des différents statuts juridiques, sociaux et fiscaux possibles. Plusieurs critères sont à prendre en considération pour faire votre choix. Nous vous expliquerons comment bien choisir.