Nicolas Weibel
Président Esthetic and Co, Consultant en implantation et stratégie commerciale
Titulaire d’une maîtrise de droit et diplômé de Sciences Po Lyon, j’effectue la première partie de ma carrière au sein de collectivités territoriales et dans un groupe mutualiste.
C’est en 2010 que je crée mon cabinet de conseil en implantation commerciale, dans le grand sud-ouest de la France, avec la conviction que ce que les enseignes recherchent, ne leur est pas proposé.
Parce que si dans le cadre d’une implantation trois critères doivent être retenus, l’Emplacement, l’Emplacement et l’Emplacement, il n’en demeure pas moins que l’emplacement est lié à la nature de l’activité.
A force de déplacements, d’analyses, et d’implantations, je me suis mis à regarder ce qui n’allait pas dans les commerces traditionnels. Dans ce cadre, et parce que je suis aussi un consommateur, j’ai très vite été surpris de l’accueil réservé aux hommes en instituts de beauté. Sans en rajouter, il nous faut en tant qu’hommes, traverser au mieux des environnements roses bonbon, et au pire, un étalage de bijoux fantaisies, voir même toutes sortes d’accessoires, pour enfin arriver dans une cabine d’hôpital, où finalement vous ne savez pas si vous allez être opéré, ou simplement épilé, et encore moins bénéficier d’un soin.
Ce constat établi, avec Zakia SAYAH, mon associée, et praticienne, nous avons décidé de repenser intégralement l’Institut de beauté pour en faire un endroit où parce qu’on prend soin du corps, et quel que soit son sexe, on se sent bien. Redéfinir l’aspect, l’environnement de l’institut, et repenser les protocoles, cela a été le rôle de Zakia, Pour ma part, au-delà du fait que l’ambiance devait être celle d’un Institut unisexe, il devait aussi répondre à quelques critères d’implantation très masculin. Parmi ceux-ci, la présence de places de parking, l’identification de la rue, l’accessibilité, et l’environnement commercial, qui ne peut pas être au cœur d’une zone d’équipement de la personne totalement féminin.
Ces principes établis, il ne faut jamais négliger l’étude de marché, qui sont les hommes qui consomment de la beauté et du soin, qu’elles sont leurs fréquences de visites, quel est le panier moyen (ou sa capacité à dépenser), et finalement ce qui devrait être le leit motiv de tout commerçant, quel est mon client type, et comment puis-je répondre à son attente. Le client est la clef, pas l’institut, ni le ou la praticienne. Si je sais qui est mon client, ou ma cliente, alors je sais quoi lui proposer.
Parce que non issu du monde de l’esthétique, ni celui du commerce, mon comportement est celui d’un client qui attend un service, une prestation, et ma question qui est celle que chacun ou chacune doit se poser, avant de savoir quoi faire, comment puis-je satisfaire le consommateur ou la consommatrice sur mon territoire. De cette question primordiale, découle tout le reste, parce que c’est le client qui me fait vivre…
Assistez à la conférence de samedi 6 avril : « Epilation : faites rentrer les hommes dans votre institut » avec des témoignages de professionnels qui vous expliqueront pourquoi ils ont décidé de s’intéresser à cette clientèle et vous livreront les clefs pour recruter cette clientèle en forte croissance.